Jacques Pierre Bainville, né le 9 février 1879 et mort le 9 février 1936, est un journaliste, chroniqueur de politique étrangère, historien et académicien français. Issu d’une famille attachée aux valeurs républicaines, Jacques Bainville étudia au lycée Henri-IV puis une année à la Faculté de droit de Paris. Il commença son œuvre en 1900, à l’âge de 20 ans, avec Louis II de Bavière. C’est à l’issue de son séjour en Bavière que Bainville devint monarchiste en 1900. C’est par réflexion, par comparaison, que ce fils de famille républicaine, libre penseur et voltairien, peu sensible à tout sentiment nostalgique, s’est tourné vers le royalisme.

Maurras le fait entrer comme journaliste à La Gazette de France puis à L’Action française où il tint la rubrique de politique étrangère. Bainville écrivit aussi pour La Liberté, Le Petit Parisien et La Nation belge. Il assura la direction du journal La Revue universelle. Grande figure du monarchisme nationaliste et de l’Action française, il exalta la politique de la monarchie française (Histoire de France, 1924) et s’inquiéta de la faiblesse de la démocratie face à la puissance allemande (La Troisième République, 1935). Il est élu le 25 mars 1935 membre de l’Académie française.

Œuvres principales :

Histoire de deux peuples (1915), Les Conséquences politiques de la paix (1920), Histoire de France (1924).