Rien, désormais, dont je m’éprenne ;
Serait-ce l’âme qui s'est blanchie ?
Sépulcre en Nuit souveraine
Je suis un roi sans monarchie.
Je cède au Règne des femmes
Le sceptre de ma frénésie
Et me veut seul ce dictame,
D'être de leur joug dessaisi.
Déjà ma flamme se suffoque
Mourrai-je donc indifférent ?
J'ôte sans regret la défroque
Du vieil amant au cœur errant.
Adieu ! déesse au cou de cygne
Au cou de beaucoup de baisers,
Autour duquel luisait l'insigne
De ma passion inapaisée :
Rivière d'étoiles d’onyx
Tombées de la Lyre et du Cygne
Dessus votre gorge de nixe
Nymphe volage au cœur de cygne
Né le 23 mars 1955 à Eischen (Luxembourg), Félix Niesche est un poète et
écrivain polémiste qui collabore au site Égalité & Réconciliation depuis sa
fondation en 2007.
D’abord anarchiste, il sera recruté en 1973 après l’éclatement de l’ORA,
par la Ligue communiste et devint un « révolutionnaire professionnel ».
Mais rapidement il s’oppose au féminisme qui lui semble une destruction
de la conscience, un thermidor petit-bourgeois visant à remplacer
l'exploitation de l'homme par l'homme, par une immémoriale « oppression
des femmes » qui n’existe pas. Ce fut aussi une épuration des meilleurs, la
victoire des médiocres. Pour lui la transcendance se devine par cette
immuabilité des races d’esprit.
Incompris, isolé, il part à la dérive, exerce divers métiers, y compris celui
de la paresse. Il lit Nietzsche, Evola, Otto Weininger, son antiféminisme va
se cristalliser dans une métaphysique, le phénomène féminisme relevant
pour lui de l’ontologie et non pas de l’idéologie. Sa méditation le portera
vers la gnose chrétienne marcionite, qu’il tentera plus tard de populariser
par un Blog : « Entretiens avec l’abbé Tymon de Quimonte ».
Avant son adhésion à E&R, politiquement il se définissait comme une
sorte de « Natsbol » (national-bolchevick), à la française. Pamphlétaire il
collabore à plusieurs journaux éphémères sous divers pseudonymes. Poète,
il a publié à compte d'auteur, plusieurs opuscules : Boulevard des Filles du
calvaire, Taedium Vitae, Sonnets pour Caroline ; La Jeune Morte. Poésies
qu’Alain Soral redécouvre et publiera en extraits dans le recueil Spleen
and strings
Désormais à la vente :
Anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme de Paul-Eric Blanrue
Spleen and strings, le recueil de poésie de Félix Niesche
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Commentaires
timy a écrit le Permalien
Je pense sincèrement qu'il n'y a pas à s'inquiéter concernant le sort de la poésie dans l'avenir. La poésie est éternelle car elle repose sur tout ce qui nous est impossible à comprendre et qui, par définition, est beau. Certes, peu de gens en lisent, peu de gens en écrivent (je m'y essaye et, à 16 ans, on me considère comme marginal et à vrai dire, malheureusement, ce n'est pas faux), mais tant qu'il restera des gens pour la percevoir, dans nos gestes, nos ressentis, nos pleurs, nos éclats de rire et j'en passe, elle subsistera et ce, encore et toujours plus forte. Vive la poésie. Amen.
De la part d'un athée de 16 piges marginal, et qui le revendique !
cpaquis a écrit le Permalien
J'ai entre les mains les poèmes de Félix.
Il trouvera sa place à raison aux cotés de ces autres poètes, morts, ceux-là, que j'affectionne tant.
Je ne sais pas quel est le sort de la poésie au XIXe siècle. Je ne sais pas qui en lit, ni même si simplement on en lit encore vraiment.
Ce que je sais, c'est que Félix donne une fierté aux poètes morts d'avoir été un jour vivant et rendra honteux ceux qui se considèrent comme tels auprès d'un public de jeunes filles, l'orgueil flattée de disque d'or dont le seul mérite est d'exister dans l'appareil médiatico-commercial.
Merci Félix.
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